Œuvre chorégraphique de la compagnie Le Papillon blanc danse
25 au 28 mai
Université Laval
Lantiss – Louis-Jacques-Casault
Local 3655
1055 Avenue du Séminaire
Québec
GRATUIT
Réservez votre place
Parce que le temps passe est le parcours de deux personnes vulnérables évoluant dans un espace limité et clos. Comme un bateau perdu en pleine mer, l’œuvre chorégraphique questionne le vieillir, les pertes et les deuils, les identités et mémoires, et propose des chemins de transformation, d’élan et de liberté.
Sur scène se retrouve une structure faite de bois et de métal à trois niveaux, un terrain sur lequel les deux interprètes vont évoluer. L’aspect monolithique de cette forme scénique, à l’image d’un bateau, viens stimuler l’imaginaire du voyage, de la traversée et de ses différentes réalités vécues lors d’un périple. Les danseurs sont sans cesse contraint par la structure, donc limités, dépendants et vulnérables.
A l’image du corps humain, les trois partis de la structure modulent et influencent les différents tableaux dansés dans une rencontre ultime, espace-temps.
L’œuvre s’articule de façon à permettre différentes rencontres : avec soi-même, avec l’autre, avec le cosmos et enfin avec le monde, pour finalement ouvrir à un espace hors-temps, un souffle, une issue possible, un passage de la survie à la vie, à la liberté.
Le thème du deuil, des étapes du deuil, de la mort et plus particulièrement l’absence d’un proche aimé décédé est l’occasion de deux solos soutenus par une projection vidéo.
Vulnérabilité, innocence et pureté – autant d’états qui donnent la tonalité de cette pièce et font appel à l’énergie de l’enfant en bas âge tout comme à celle de la personne en fin de vie.
Et si le début et la fin de notre vie était sur une même vibration ? Un lieu d’arrivé et de départ si étrangement similaire à cette porte étroite du passage, d’un état à un autre, d’une étape à une autre…

Lantiss – Université Laval, Pavillon Louis-Jacques-Casault, Local 3655
- 25 et 26 mai de 20h à 21h00
- 27 et 28 mai de 14h à 15h00
Discussion avec les artistes après la représentation du 25 mai
Distribution et crédits
- Chorégraphe : Marie-Noëlle Goy
- Interprètes : Etienne Lambert et Marie-Noëlle Goy
- Répétitrice et soutien à la chorégraphie : Sonia Montminy
- Musique : Roger Cournoyer
- Scénographie et costumes : Laurie Carrier
- Lumières : Jacopo Gulli
- Projection vidéo : David Ricard
Cette création a été rendu possible grâce au soutien de plusieurs partenaires
MERCI à : l’Entente de développement culturel, ville de Québec – Le VitaLab – Le CRSH – Le LANTISS – La Rotonde.
Produit par Le Papillon blanc danse, la Communauté de recherche interdisciplinaire sur la vulnérabilité (CRIV) et VITAM–Centre de recherche en santé durable
EN SAVOIR PLUS
Étienne Lambert, interprète
Étienne complète sa formation à l’École de danse de Québec en 2015 après des études en musique, langues et sciences politiques. Depuis, il travaille comme interprète (Le Fils d’Adrien danse, Le CRue, Tedd Robinson…), concepteur sonore (Geneviève Duong, La Trâlée, Kay Kenney…) et mène aussi ses propres projets collaboratifs (BODIES/BUDDIES – Corps Célestes).
Il s’implique de différentes façons dans son milieu : de 2016 à 2021, il a œuvre au sein de Nous Sommes L’Été, organisme de soutien aux artistes de la relève qui déploie ses activités à Montréal et à Québec. Il a également fait partie du comité artistique de la Maison pour la danse de 2017 à 2020.
On the side, il anime les soirées d’improvisation Les Lieux Communs en collaboration avec L’Artère, art de la danse et du mouvement, et surtout, il aime cultiver des espaces enrichissants, que ce soit en jardinant ou en dansant.
Marie-Noëlle Goy, chorégraphe et interprète
Marie-Noëlle Goy est depuis 2017, officiellement à la direction de la compagnie Le Papillon blanc danse. Elle plonge dans le projet artistique en 2013 sous l’influence du chorégraphe français Sylvain Groud. Elle s’expérimente dans une démarche de danse à l’hôpital. Une pratique de création en proximité et en adhésion avec la personne empêchée dans son corps, dans sa tête, fragilisée par la maladie ou en fin de vie. A travers les visites dansées de co-création, elle y découvre tout un potentiel de richesses humaines et un vocabulaire hors du commun. Elle forme plusieurs interprètes de Québec et de Montréal à sa démarche.
Ses motivations artistiques sont soutenues par un élan intérieur de beauté, d’authenticité et d’empathie. Son écriture chorégraphique se veut d’abord poreuse aux environnements. Elle fait de la place aux espaces et au temps et se positionne dans une démarche qui laisse le sens se révéler par lui-même avec un fort désir d’ouverture et de cohésion.
En tant que chorégraphe, elle va inscrire à son parcours plusieurs projets de médiations culturelles, Danse au Centre Intégré de cancérologie de Laval (2014), Lorsque la Beauté surgit (2016), Pose ton regard (2016-2017-2019) Danse à l’Hôtel Dieu de Québec (2017) et des projets de danses intergénérationnelles.
Elle participe en tant qu’interprète à des activités de la Société pour les Arts en Milieux de Santé et également à d’autres projets, tel que : Osez 2019 de Karine Ledoyen, Exploration 360 (2019, La Manif d’art). Elle donne sa première classe de maître en mars 2021 à l’Artère, art de la danse et du mouvement. Parce que le temps passe est sa première œuvre grand public.
GALERIE
Photos : Emmanuel Burriel